Faisant pour la première fois liste commune aux élections à la Mutualité sociale agricole (MSA), la CFDT et l'Unsa alignent 153 candidats, dont un tiers de femmes, dans le collège des salariés actifs et retraités. De quoi être présents dans les 33 cantons et espérer faire aussi bien qu'en 2010, qui avait vu les deux syndicats obtenir respectivement 39 et 31 délégués (70 des 99 délégués) et décrocher chacun deux postes d'administrateur sur les six alloués aux Deux-Sèvres (autant à la Vienne).
La nouvelle alliance fait campagne sur quatre lignes majeures et avance des revendications transversales. Pour l'assurance-maladie, elle souhaite un financement via la CSG, pour une large assiette, de préférence à une TVA sociale. Elle plaide également pour la limitation des dépassements d'honoraires et le maintien du tiers payant au service d'un meilleur accès aux soins pour tous. S'agissant des prestations familiales, elle appelle à la préservation des actions extralégales, à l'image des bourses pour les étudiants (selon le quotient familial) et des aides ménagères pour les personnes âgées et défavorisées. Dans le cadre de la santé au travail, elle attend la mise en place rapide du compte pénibilité, un développement des études épidémiologiques sur les expositions aux produits phytosanitaires, l'instauration d'un travail sur les troubles musculo-squelettiques et sur les rythmes dans les abattoirs. Pour les retraites, elle sollicite l'engagement d'une réflexion pour la pérennité du système en place et la poursuite de l'harmonisation des droits pour les polypensionnés.
Secrétaire de la branche agriculture à la CFDT, Annick Hérault met l'accent sur« l'importance du travail de terrain » et sur « des élus qui jouent un rôle clé d'intermédiaire entre les assurés et l'institution ».
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