jeudi 4 avril 2013

[Eurial Soignon] Nos efforts sont maximum, on ne veut pas le salaire minimum !


Pour les prochaines négociations annuelles obligatoires, les représentants CFDT d’Eurial ont choisi de mettre en avant deux grandes demandes concernant la rémunération des salariés : 

- augmentation de 55 euros minimum / mensuel pour chaque coefficient 
- extension du système de primes d’ancienneté

Pourquoi une demande de 55 euros plutôt qu’un pourcentage ?
Pour traiter équitablement chaque coefficient, en partant du principe que les écarts entre coefficients ont été relativement retrouvés l’an dernier. 

+ 3.5 % au coeff 180 = 55 €                  MAIS : +3.5 % au coeff 450 = 100 € 

Pourquoi une demande supérieure à l’inflation ?
- Une bonne année comptable c’est l’occasion de rattraper les lentes évolutions salariales de quelques mauvaises années passées. 2008-2011 : évolution des augmentations Eurial plus faible que la moyenne de l’évolution des salaires en France. 



2008-2011 chez Eurial (en cumul sur les 4 ans) :
                  
Ouvriers et Employés : +7.9%
Maîtrise : +10.3%
Cadres : +13.6%





 - La fusion rend Eurial plus solide face aux défis à venir, donc plus confiant : sans être irresponsables on peut se montrer plus généreux avec les salariés qui n’ont pas démérité.

- La direction va nous parler de l’inflation à 1.3%, oui, mais cet indicateur est incomplet : 
Hausse des prix de l’alimentation de 2.3%, hausse des prix de l’énergie de 2.6% !!!


ON NE RELANCE PAS LA CONSOMMATION SI LE POUVOIR D’ACHAT DIMINUE !


Pourquoi changer le système de primes d’ancienneté ?
Il faut valoriser l’ancienneté dès la 3è année pour tenir compte des difficultés des plus jeunes, et au-delà des 15 ans passés dans l’usine.

LA CFDT NE SERA PAS LA POUR NÉGOCIER UN INDICATEUR D’INFLATION (INSEE) AUQUEL ON NE CROIT PLUS

mercredi 3 avril 2013

[FGA Média] Représentativité FGA 2013


Les résultats de la représentativité issus de la réforme 2008 viennent d’être annoncés par le ministère du travail.

Ce seront eux désormais à compter d’août 2013, qui au niveau national interprofessionnel ou professionnel feront foi pour déterminer si telle ou telle organisation syndicale peut siéger ou non autour de la table des négociations. Si tel est le cas, pour être valable, un accord à ce niveau-là, devra être signé par une ou des organisations représentant au moins 30% des suffrages. De la même manière pour s’y opposer, une ou des organisations devront représenter au minimum 50% des suffrages.
Au niveau interprofessionnel, la CFDT est créditée de 29.74% (poids relatif) proche de le CGT qui est de 30.62%.

On peut bien sûr regretter le fait de ne pas pouvoir s’engager seul sur un accord. Mais ce score fait taire tous ceux qui pensaient que la CFDT était la deuxième organisation loin derrière la CGT. En termes de suffrages, la CFDT est deuxième, c’est vrai, mais de peu, et en termes d’adhérents, nous revendiquons la première place. L’écart n’est donc pas aussi important que certains voudraient le laisser croire. Autre élément important, le pôle dit « réformiste », CFDT, CGC, CFTC représente 51.15%. Les détracteurs de l’accord sécurisation de l’emploi signé en janvier n’ont donc plus d’arguments pour dire que cet accord n’est pas « représentatif » autant sur les anciennes que sur les nouvelles règles, il est valide et incontestable.

Les résultats de la FGA :
La FGA est très satisfaite des résultats qu’elle enregistre dans ses différentes branches. En prenant en compte les données brutes qui nécessitent d’être recalculées en enlevant tous les syndicats non représentatifs, ce qui aura pour effet d’augmenter les résultats de toutes les organisations restantes (poids relatif), la FGA peut d’ores et déjà annoncer que :

- Dans 55 branches ou conventions collectives concernées par cette mesure de la représentativité, elle arrive 35 fois en première position et 8 fois en seconde.

- Elle perd sa représentativité dans 2 conventions collectives, représentant très peu de salariés et peu ou pas suivies par la fédération : la fédération nationale des chasseurs et les organismes de la confédération nationale des syndicats des travailleurs paysans.

- Elle pourra s’engager seule avec plus de 30% des suffrages au minimum dans 31 branches ou conventions collectives.

Les premières analyses nous démontrent que là où nous sommes présents, nos résultats sont bons, voire très bons. Nos résultats dans les plus grosses branches de la fédération sont dans ce sens significatifs. La FGA-CFDT a une place prépondérante dans l’ensemble des « grosses » branches de la transformation agroalimentaire et des services à l’agriculture. Nos résultats sont moins bons dans les branches et/ou CCN où il y a peu de présence syndicale. Nous retrouvons ainsi les branches où il y a beaucoup de TPE et par conséquent les résultats des élections de ce secteur, mais aussi des élections Chambres d’agriculture (collège 3A).

Ces bons résultats, la FGA-CFDT les doit à l’ensemble de ses délégués syndicaux et de ses sections syndicales qui par leur travail au quotidien au plus près des salariés portent les valeurs de la CFDT et les concrétisent en actions pour faire avancer leurs droits. Au nom de la FGA-CFDT je vous remercie pour tout le travail accompli dans vos entreprises, travail qui a rejailli sur l’ensemble de l’organisation.

Bien sûr passée cette grande satisfaction, ces résultats ne doivent pas nous faire oublier que cette mesure de la représentativité sera établie tous les quatre ans. Cette dernière se gagne au quotidien dans les entreprises et non pas dans la dernière ligne droite. C’est donc à chaque équipe syndicale en fonction de ses résultats et en lien avec son syndicat de déterminer sa stratégie de développement en permettant aux salariés d’être parties prenantes de notre action syndicale et donc en développant les liens de proximité.

Collectivement nous aurons à nous interroger pour « toucher » les salariés des TPE agricoles et non agricoles. Leur faire connaître notre type de syndicalisme et notre engagement au quotidien pour faire évoluer leurs droits.