mardi 11 novembre 2014

[SGA 79 Média] La CFDT exige du " flicage " sur le crédit de compétitivité

Les emplois de l’agroalimentaire souffrent. La CFDT appelle au contrôle des entreprises sur l’utilisation du crédit d’impôts compétitivité emploi.
Obtenir du patronat qu'il fasse réellement participer les salariés à la stratégie des entreprises, et donc à leur propre avenir, c'est un des thèmes majeurs de la CFDT dans le secteur de l'agroalimentaire. Un secteur qui est très présent dans le nord des Deux-Sèvres avec 5.000 emplois environ et des poids lourds nationaux comme Maïsadour-Delpeyrat, Bonduelle, LDC-Marie, Bongrain, Terrena-Gastronome, Lactalis-Riblaire… « Ces groupes qui fusionnent les uns avec les autres, à celui qui deviendra le plus gros, réalisent de gros profits au détriment de l'emploi et des employés », résume Annick Hérault, UD-CFDT.
« Leur réussite financière dépend de l'argent public : abattement Fillon de 22 % sur cotisations sociales, et le Crédit d'impôt compétivité emploi (1.000 € par salarié chez LDC par exemple. Or, ils se restructurent et les conditions de travail se dégradent.
Et, à la fin, les salariés sont mis devant le fait accompli : le licenciement comme pour Delpeyrat-traiteur, à Thouars. »

Où en est le suivi du Cice ?
A l'Union régionale CFDT, Bernard Giret souligne que « le Medef a signé pour le crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) » en s'engageant sur quatre critères : investissement, recherche, formation et emploi. « Certains le font et tous les chefs d'entreprise ne sont pas dans le Medef car ils restent attachés aux territoires. Mais pour les autres, il faut arrêter le double discours : il faut des contrôles. Or, le préfet Lambert avait annoncé le suivi du Cice mais il est parti. » Sophie Gilbert, elle, se souvient des « badges patronaux annonçant un million d'emplois en contrepartie du Cice. Ces emplois, ils sont où ? »

La " fabrique " des handicapés
Selon le syndicat, dans ses usines de transformation, en raison des cadences et du stress, la filière agroalimentaire « fabrique » des handicapés. « La région a le record des troubles musculo-squelettiques », note Bernard Giret. « Et aujourd'hui avec la technique du "lean " qui implique et culpabilise le salarié, on court aux risques psychosociaux. » Dans ce constat peu réjouissant, la CFDT mise sur « l'encouragement vers les nouveaux modes de consommation, les circuits courts locaux et la recherche de la qualité des produits ». Mais là, pour créer 5.000 emplois, ce n'est plus de la prévision, mais du futur…

samedi 25 octobre 2014

[Groupama] Lettre ouverte aux Directeurs Généraux des entreprises adhérentes à l’Unité de Développement Social GROUPAMA (UDSG) et à son Président

Le 22 octobre 2014, 

Le  31 juillet dernier, la Direction Générale de notre Groupe se félicitait des bons résultats du premier semestre 2014. Les salariés, acteurs au premier plan de ces bonnes performances pouvaient, en toute légitimité, espérer une négociation salariale nationale de bonne tenue, susceptible de leur faire oublier les mesures unilatérales minimalistes qui avaient prévalu en 2012 et 2013.

A l'issue de cette négociation, force est de constater que l'embellie de GROUPAMA, pourtant largement médiatisée,  ne profitera pas  à celles et ceux qui ont pourtant payé un lourd tribut à la crise qu'a traversée notre Groupe.
Lors des commissions nationales de négociation qui se sont déroulées les 9 et 22 octobre, les délégations syndicales ont assisté à un simulacre de négociation. La délégation employeur s'est bornée à mettre en exergue la crise économique, le manque de croissance, la faiblesse du marché de l'assurance sans faire référence aux bons résultats du premier semestre, sans indiquer que les entreprises du périmètre UDSG avaient bénéficié de plus de 14 millions d'euros au titre du CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi) ni que ces aides allaient se cumuler en 2015 avec celles du Pacte de Responsabilité.
Les différentes propositions de revalorisations collectives des salaires exprimées par nos organisations n'ont pas retenu l'attention des employeurs qui, il est vrai, ont pris la fâcheuse habitude de ne pas écouter les représentants des 17 000 salariés du pôle mutualiste.

En effet, depuis plusieurs mois nous constatons que,  dans les différentes entreprises du périmètre UDSG, le dialogue social se détériore, que des engagements pris et des accords signés ne sont pas respectés.
Ce délitement du dialogue social se double d'une dégradation généralisée des conditions de travail, d'une diminution des emplois dommageable pour la qualité de service rendu à nos sociétaires et clients, d'une multiplication des situations préjudiciables à l'intégrité et à la santé des salariés. 

Si nous nous adressons solennellement à vous aujourd'hui, c'est pour vous faire prendre conscience que nos entreprises ne pourront achever leur redressement sans une meilleure redistribution des richesses produites, sans une meilleure considération des salariés et de leurs représentants, sans une reconnaissance collective du  travail fourni.

Jamais une entreprise de services ne fonctionnera et ne se développera sans les compétences, les efforts et la motivation de ses salariés.
GROUPAMA ne déroge pas à ce constat.
Les salariés ont largement payé les errances des dirigeants du Groupe, leurs erreurs politiques et leurs choix stratégiques. 
Il vous appartient de manière urgente de prendre les salariés en considération et d’agir partout :
pour des revalorisations collectives de salaires décentes, qui doivent concerner l’ensemble des salariés ;
pour l’amélioration des conditions de travail ;
pour le retour à un dialogue social respectueux et responsable.

Les organisations syndicales sollicitent, d’urgence, une rencontre commune avec le Président de l’UDSG accompagné d’une délégation de Directeurs Généraux.

Dans cette attente,

Recevez nos meilleures salutations.

Les organisation CFDT -  CGT - FO - CFE.CGC - UNSA

jeudi 23 octobre 2014

[Gastronome Industrie Sevrienne,] La position de la CFDT Gastronome suite à l’annonce de la fermeture du site de Luché Pringé

L’agroalimentaire connaît depuis plusieurs années des restructurations, avec des fermetures de sites dans de grands groupes : DOUX, GAD, GLON, IMPERIAL TABACO… 

Dans cette période où l’agroalimentaire est particulièrement touchée par la crise et au désarroi de la CFDT Gastronome, nous nous n’attendions pas à une telle annonce brutale. La direction de GASTRONOME confirme à ce jour, que son plan de redressement comprend la fermeture d’ici Juin 2015 du site de Luché Pringé, site faisant partie de sa filière dinde avec 165 emplois supprimés sans compter les emplois indirects menacés.
La CFDT a réaffirmé, à la direction du groupe GASTRONOME, être choquée et indignée de la décision prise. L’annonce d’un tel projet de fermeture inquiète fortement les salariés des autres sites. 

D’autant plus, la CFDT ne comprend pas l’annonce du projet de fermeture du site de Luché Pringé,  annonce contradictoire « où » dans la presse écrite du 27 Juin 2014 dernier, le groupe agroalimentaire GASTRONOME se voulait être rassurant en pérennisant cent emplois cette année dans le Bocage Sévrien. Il prévoit, en outre, d’investir 7,5 millions d’euros sur le site de Nueil-les-Aubiers, et d’y créer 40 postes dès janvier 2016 dans les Deux- Sèvres (79).
participants

Ceci étant dit, GASTRONOME détruit aussi de l’emploi face à cette restructuration.

La CFDT a demandé donc la remise en place de la commission GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) au plus vite, car pour la CFDT il est souhaitable de connaitre l’évolution stratégique de l’entreprise à 3 ans et + et les conséquences sur nos emplois dans nos filières afin d’anticiper l’employabilité des salariés ; au cas, ou d’autres difficultés viendraient, à plus ou moins long terme, menacer nos emplois.
La CFDT sollicite la direction de s’engager humainement et financièrement  sur un accompagnement décent des salariés, vers des mutations appropriées,  recherches de postes, de favoriser la formation professionnelle au lieu de licencier.

Réunie en intersyndicale, la CFDT majoritaire dans le groupe, ne rejoindra pas la position de la CGT lors de débrayages prévus sur leurs sites au détriment des emplois.


lundi 13 octobre 2014

[SGA 79 Média] La CFDT défend l’emploi chez Marie Surgelés

L’entreprise Marie Surgelés c’est plus de 600 salariés répartis sur 3 départements : l’usine de Mirebeau dans la Vienne, l’usine de Chacé dans le Maine-et-Loire et l’usine d’Airvault dans les Deux Sèvres.
Au printemps 2014, dans un contexte tendu économiquement et socialement dans la filière des plats cuisinés les employeurs de l’entreprise ont dénoncés les accords collectifs. Des négociations difficiles s’engagent ensuite avec pour revendications CFDT de rediscuter des droits collectifs des salariés mais aussi d’obtenir des garanties concernant l’emploi.
Depuis la rentrée, La Direction fait le forcing pour obtenir une signature sur le projet d’accord. Les salariés divisés et inquiets pour leur avenir font pression pour ou contre cette signature.

Contrairement à la mention faite dans les journaux locaux du samedi 4 octobre par la CGT, à ce jour la CFDT n’a pas signé les accords. La CFDT demande la réouverture des négociations pour garantir le maintien des emplois dans le temps, le CICE, argent public n’est pas seulement destiné à l’investissement.
Au-delà de la remise en cause des acquis sociaux, la Direction générale du groupe devra aussi clairement s’engager en faveur de l’employabilité des salariés de Marie Surgelés.

Michael Amadis, Annick Herault, Emmanuel Cussonneau : secrétaires généraux des syndicats agroalimentaires des départements 86, 79 et 49.

Contacts : AMADIS michael 06 88 55 48 44 michael.amadis @wanadoo.fr ; Annick Herault 06.75.03.81.63

herault.annick@wanadoo.fr; Emmanuel Cussonneau e.cussonneau@fga.cfdt.fr

mercredi 8 octobre 2014

[SGA 79 Média] La CFDT travaille sur le site de Thouars

Le maintien de l’emploi sur Thouars reste toujours une priorité pour la CFDT, alors que l’expertise économique laisse à penser qu’on ne peut pas exclure que l’activité Traiteur fasse l’objet d’une cession un jour ou l’autre.

Pour ces raisons la CFDT poursuit son travail d’amélioration dans le contenu du PSE en faisant des propositions remises à la Direction: 

 Indemnité supra-légale 20000€/salarié ;

 Durée de la cellule de reclassement 12 mois ;

 Rémunération lors du congé de classement 100% du salaire brut global.

 Protection sociale : maintien des garanties santé et prévoyance avec une prise en charge de l’entreprise de la cotisation patronale et salariale sur une durée de 24 mois ; 

 Budget formation : 145000€ hors DIF ;

 Aide à la création d’entreprise : 8000€ ...

A la demande de la CFDT, la Direction Générale de Maisadour recevra une délégation au siège social du groupe à Haut Mauco le 24 octobre 2014.

Compte tenu de l’engagement de la Direction, la CFDT poursuivant le dialogue social, ne s’est pas engagée dans le mouvement du 6 octobre à Haut Mauco, ni à Thouars. Dans cet état d’esprit la CFDT fera le nécessaire pour améliorer les conditions du PSE. 

L’équipe syndicale reste à votre écoute.

Contacts : Piolet-Drapeau Nathalie-Déléguée Syndicale CFDT- 06.83.80.25.21
 Hérault Annick-Secrétaire Agroalimentaire 79- 06.75.03.81.63

vendredi 3 octobre 2014

[SGA 79 Média] Intervention Delpeyrat Traiteur Thouars (20/09/2014)

Depuis l’annonce du PSE fin juillet, les salariés de Delpeyrat Traiteur Thouars n’ont cessé par l’intermédiaire de leurs élus de rencontrer les différents acteurs du territoire : élus politiques, Conseil Régional, Direccte, Maison de l’emploi…., des débrayages ont eu lieu en soutien à leurs camarades élus CE/ CHSCT en négociation sur les livres 1 et 2, la majorité des salariés se sont mis en grève ces 3 derniers jours.
La revendication est claire : « Maintien de l’emploi dans le Thouarsais ».
Nous restons déterminer malgré l’intransigeance d’une Direction qui ne fait qu’appliquer sa stratégie financière, sans s’occuper du devenir de ses salariés.
Oui Messieurs les Directeurs financiers du groupe coopératif Mais Adour, vous avez depuis 5 ans retirés progressivement toute la valeur ajoutée de Thouars vers Agen sans donner d’explication, les salariés vous ont fait confiance en acceptant des conditions de travail pénibles. Aujourd’hui, vous poursuivez en supprimant 68% de l’effectif sans vous préoccuper de l’employabilité des salariés demain et vous poursuivez avec le retrait d’un outil de production jeudi dernier.
Vous agissez sans transparence financière, quelle utilisation du CICE, quelle rentabilité par site, vous annoncez la possibilité de reclasser les 58 salariés sur Agen, aujourd’hui le nombre a diminué…
Une rencontre est demandée avec le Président du Directoire Mais Adour, rencontre refusée selon un planning trop chargé. Quel manque de responsabilité pour un groupe coopératif !
Devant ces comportements inacceptables où seul la finance compte, où l’humain n’est pas considéré, les salariés poursuivront leurs actions.


La CFDT demande au groupe Mais Adour de prendre ses responsabilités en anticipant ses restructurations, on n’achète pas une activité traiteur avec son personnel, en transférant les outils sur un autre site et en licenciant le personnel dans les 5 ans.

La CFDT demande au groupe Mais Adour d’assurer la sécurisation de ses salariés en les formant pour développer leur employabilité.

La CFDT demande au groupe Mais Adour de préserver les emplois localement, c’est essentiel pour les salariés, leur vie sociale et familiale est ici. L’activité économique doit être maintenue dans le territoire. 

La CFDT restera présente auprès des salariés pour la défense du PSE et leur accompagnement dans l'emploi. 

[Eurial Soignon] Poste salage : où l’on voit que les accidents c’est inacceptable, se casser les épaules et le dos est toléré

Nous avons alerté à plusieurs reprises sur le risque de Maladie Professionnelle au niveau du poste salage, suite à la mise en place d’un nouvel équipement qui devait améliorer les conditions de travail. 

En mai nous avons fait passer un questionnaire afin de pouvoir remonter des éléments concrets. Quatre personnes du groupe de compétences ont accepté de répondre, ce qui nous a permis de mettre la direction face à la réalité et face à ses responsabilités : Nous avons envoyé un bilan de ce questionnaire à la direction le 10 juin, et sur la base des déclarations des salariés nous avons indiqué que le risque de maladie professionnelle était important, notamment au niveau de l’épaule des opérateurs. Etant donné l’attente du personnel, et les plaintes, nous avons demandé que soit donnée une vue d’ensemble aux opérateurs, sur un calendrier pour des améliorations sur le poste.

Nous avons remis ce point à l’ordre du jour du CHSCT du 10 septembre, pour discuter de ce point avec le médecin du travail, à qui nous avons communiqué les éléments d’infos que les salariés ont transmis en répondant au questionnaire.

En effet, la réponse de la direction au principal problème rencontré par les salariés, à savoir l’utilisation d’une perche pour le grattage des bacs, est inexistante. Dire qu’on cherche une solution n’est pas une réponse acceptable : En matière de sécurité, l’obligation de la direction n’est pas une obligation de moyens, c’est une obligation de résultat. D’autant qu’il ne s’agit pas d’une machine ancienne, mais d’un équipement tout neuf, pour lequel le cahier des  charges spécifiait bien que l’ergonomie du poste était un élément important.

Clairement, la direction n’est pas crédible lorsqu’elle parle de priorité à la sécurité. Ce qui compte, c’est le paraître, la mesure qui ne coûte pas cher, le court terme : mettre des gilets jaunes sur le parking, faire garer les gens dans un sens et pas dans un autre. Effet sur la sécurité : aucun. Les maladies professionnelles sont moins visibles, coûtent moins cher à l’entreprise. Mais la santé des salariés est souvent engagée à plus long terme que dans les cas d’accidents.

Voilà pourquoi le dossier n’avance pas, alors que la CFDT a fait le boulot à la place de l’entreprise pour aller recueillir concrètement le ressenti des salariés sur les effets de la nouvelle machine sur leurs conditions de travail.

mardi 23 septembre 2014

La CFDT condamne sans réserve les incendies de la Mutualité sociale agricole (MSA) et du Centre des Finances publiques de Morlaix

La CFDT condamne sans réserve les incendies de la Mutualité sociale  gricole (MSA) et du Centre des Finances publiques de Morlaix

Rien ne peut justifier ces actes délibérés de violence. Leurs auteurs comme leurs organisateurs doivent être recherchés et répondre de leurs actes devant la justice.

La CFDT tient à souligner que les difficultés de certains producteurs se répercutent indéniablement sur les salariés de ces exploitations agricoles. Pour la plupart, saisonniers, travailleurs migrants, ils n'ont pas vu leurs conditions s'améliorer malgré l'exonération totale des charges sociales pour leurs employeurs.

Par conséquent, la CFDT exige une remise à plat de toutes les exonérations de charges en agriculture, dans le cadre de la mise en place du pacte de responsabilité, qui n'ont pas démontré 
leur utilité pour aider les filières à sortir des difficultés économiques et qui sont pour les salariés des trappes à bas salaires et à la précarité.

La dégradation de bâtiments publics ne résout en rien les problèmes rencontrés. Les conséquences financières du saccage de la MSA seront lourdes pour l'Etat, les contribuables et la MSA qui rappelons-le n'est pas simplement un organisme collecteur mais un organisme social qui octroie bien souvent des aides à ses ressortissants, dont les agriculteurs.

Les conséquences seront aussi graves pour les services des Finances Publiques qui subissent un deuxième incendie en quelques années, cette fois volontaire. Les manifestations émaillées de saccages contre les services publics qui ont lieu régulièrement à Morlaix ont connu un inacceptable apogée.
Les principales victimes de ces actes sont les salariés de la Mutualité sociale agricole et du Centre des finances publiques dont l'outil de travail a été saccagé par des employeurs irresponsables.Devant les difficultés, la recherche de solutions passe par le sens de la responsabilité individuelle et collective et la recherche du dialogue permanent et constructif.

Dans de nombreux secteurs de Bretagne, les salariés, soutenus par la CFDT, qui vivent des situations d’inquiétude et parfois de détresse devant l’avenir de leur emploi, le démontrent avec dignité chaque jour.
La CFDT, convaincue que cette voie est la seule porteuse d’espoir et d’avenir, appelle chacun à faire preuve du même courage et de la même dignité que les salariés qu’elle représente et qu’elle soutient.

jeudi 7 août 2014

[SGA Média] Malgré la période estivale, la CFDT reste mobilisée…

Il y a une semaine la Direction de Delpeyrat Traiteur- Groupe Coopératif Maisadour- annonçait en Comité d’Entreprise Extraordinaire un Plan Social de 58 licenciements sur 86 salariés présents à ce jour.

Hors depuis le rachat par Delpeyrat en septembre 2009 avec ses 160 salariés thouarsais, l’effectif n’a fait que décroitre. Le transfert de différents secteurs d’activité sur Agen sur 2011, 2012, début 2014 a généré la suppression de 74 emplois traitée en rupture conventionnelle et en licenciements pour inaptitude professionnelle.

Aujourd’hui la Direction vient de faire le choix de transférer son activité GMS (grandes et moyennes surfaces) entrainant ainsi la suppression de 68% de l’effectif actuel. 
Et à quand le transfert de la dernière activité RHF (restauration hors foyer) sur Agen, qui représente 28 salariés. 

Pour la CFDT, cette situation est inadmissible :
1. Inadmissible, de diminuer l’effectif sur 4 ans en laissant sur le carreau des salariés (essentiellement des femmes) sans leur proposer d’autres alternatives que le chômage ;
2. Inadmissible, d’annoncer un PSE (plan de sauvegarde pour l’emploi) en juillet, en période de congés ;
3. Inadmissible que le Groupe Coopératif Maisadour ne sache pas anticiper ses évolutions de marché et l’employabilité de ses salariés. 
Pour toutes ces raisons, la CFDT demande en urgence à la Direction une table ronde avec les élus, les acteurs du territoire, les représentants de l’Etat et les représentants des salariés pour que tout soit mise en œuvre pour le maintien de l’emploi localement.

La CFDT est présente auprès des salariés pour amender le P.S.E, demander la mise en place du C.S.P (contrat de sécurisation des parcours), informer les différents acteurs du territoire, établir un vrai dialogue social d’entreprise et un dialogue social territorial sur le Thouarsais.


Piolet-Drapeau Nathalie-Déléguée Syndicale CFDT- 06.83.80.25.21
 Hérault Annick-Secrétaire Agroalimentaire CFDT79 - 06.75.03.81.63 

mercredi 30 juillet 2014

[FGA Media] Delpeyrat supprime 58 postes à Thouars

Lors du Comité d’Entreprise du 22 juillet, la Direction du groupe Delpeyrat a informé les  représentants du personnel de la suppression de 58 postes soit environ les deux tiers des  effectifs. L'usine de Thouars emploie aujourd'hui 86 salariés et la FGA-CFDT est inquiète  pour la pérennité de ce site de production.
Selon la Direction, ce transfert d'activité vers Agen et la spécialisation du site de Thouars  sont une « nécessité vitale ».

Delpeyrat est une filiale du groupe coopératif Maïsadour depuis 1998.

La Direction précise qu'elle proposera des possibilités de reclassements internes pour les salariés. 
Des postes seraient prévus sur les sites qui verraient leur activité augmenter, notamment à Agen.

Les propositions de reclassement dans les autres usines du groupe laissent les salariés et la FGA-CFDT sceptiques.
Combien de salariés sont prêts à quitter le département des Deux-Sèvres pour rejoindre un site dans le Lot et Garonne ou les Landes, et dans quelles conditions ? 

Pour la FGA-CFDT, tout doit être mis en œuvre pour trouver des solutions de reclassement  acceptables pour tous les salariés. Le groupe coopératif Maïsadour doit prendre ses  responsabilités en anticipant ces restructurations, en formant - notamment les salariés  concernés - pour ainsi leur permettre de développer leur employabilité.

dimanche 29 juin 2014

[Groupama] Négociations à Groupama : la Direction pas pressée d'aller en Finale !

Les partenaires sociaux de Groupama se sont réunis le 24 juin 2014 pour reprendre les négociations relatives aux évolutions de l’Accord National Groupama (ANG) qui définit le statut des 17 500 salariés du périmètre mutualiste du Groupe. 
Ces négociations avaient été suspendues en mars dernier

La FGA-CFDT s’était engagée à faire des propositions écrites dans le but de toiletter l’ANG et de permettre au dialogue social de repartir sur de nouvelles bases. 

Fin avril, nous avions communiqué des propositions sur les points suivants : 
Mettre en place une nouvelle organisation des négociations ; 
Rendre la Commission Nationale d’Interprétation plus efficiente ;
Traiter la problématique de la notion de « raison professionnelle particulière » dont se servent les directions pour refuser des augmentations individuelles garanties ; 
Modifier les dispositions relatives à la période d’essai pour les mettre en adéquation avec le Code du Travail ; 
Généraliser la possibilité du report des congés pendant la maladie ;
Inclure dans l’ANG des dispositions relatives aux administrateurs salariés ; 
Renforcer le droit des mandatés CHSCT ;
Appliquer des indemnités de rupture conventionnelle à l’identique de celles prévues dans l’ANG pour le licenciement ; 
Valoriser le parcours syndical en permettant de reconnaître les compétences acquises en cours de mandat et de renouveler les équipes.

À la lecture attentive du document que la direction a fait parvenir aux organisations syndicales en amont de la réunion du 24 juin, force est de constater que nombre de nos propositions n’ont pas été retenues.
Lors des différentes rencontres bilatérales nous avions cru comprendre que les employeurs ne souhaitaient plus proposer une refonte complète de l’ANG mais simplement apporter des modifications liées aux évolutions juridiques.
Il n’en est rien. Le texte proposé ne nous apparaît pas comme un simple toilettage mais comme une véritable provocation.

Lors de la réunion du 24 juin, la CFDT a réitéré son exigence d’ouvrir une réelle négociation sur les bases qu’elle a proposées et a indiqué que la  tentative de la direction d’introduire notamment de nouvelles dispositions sur le temps de travail, les modalités d’évolutions salariales et de nouvelles disparités entre les salariés ne vont pas dans le sens des axes stratégiques RH affichés par le Groupe.

Le mandat de la délégation employeur ne nous a pas paru bien défini. Depuis plusieurs mois, nous percevons des divergences de vues entre nos interlocuteurs sur le devenir du statut des salariés de Groupama que certains voudraient remettre en cause et sur les choix d’organisation du Groupe.

Après une discussion stérile, les employeurs ont indiqué qu’ils allaient proposer une nouvelle méthode de négociation et ont, une nouvelle fois, fait preuve de procrastination en reportant les discussions à la rentrée de septembre.

Une nouvelle méthodologie suffira-t-elle à faire avancer le dialogue social ?... 



samedi 10 mai 2014

La cotisation syndicale réduit l’impôt pour tous les adhérents

Pour la déclaration 2014 des revenus 2013, tous les syndiqués bénéficient d’un crédit d’impôt de 66% de leur cotisation*.

Exemples
Le salarié imposable qui perçoit un revenu mensuel de 2 000 € paie une cotisation CFDT de 15 €. Grâce au crédit d’impôt, elle ne lui coûte que 5,10 €.
Le salarié non imposable qui perçoit un salaire de 1 000 € s’acquittait jusqu’ici d’une cotisation de 7,50 €. Grâce au crédit d’impôt, il verra desormais sa cotisation réduite à 2,55 €.



* La cotisation syndicale des adhérents à la CFDT est égale à 0,75 % de leur salaire net.

mercredi 16 avril 2014

Communiqué CFDT GROUPE EURIAL

Lors de la réunion du Comité Central d’Entreprise, le 15 avril, la direction générale a annoncé un résultat 2013 HISTORIQUE de : 

5.5 millions d’€ NET

Les sacrifices consentis en 2013 (1.2% en novembre) : un effort INJUSTE !!!

Le 17 avril la CFDT négocie les augmentations salariales : l’an dernier la direction a demandé des efforts aux salariés, cette année les salariés demandent un effort de la direction. Pas question de se contenter des miettes !

Le 18 avril vos délégués CFDT viennent vous rencontrer en réunion d’information syndicale.

Objectif : faire le point sur les propositions de la direction générale.

vendredi 11 avril 2014

[ Groupama] Négociations à Groupama : une valse à trois temps

À la demande des employeurs, les partenaires sociaux ont entamé en janvier 2014 une ambitieuse négociation relative à l'Accord National Groupama (ANG).

La FGA-CFDT, prudente et déterminée, avait indiqué dès la CNN (Commission Nationale de Négociation) du 8 janvier, qu'elle préférait parler de "toilettage de l'ANG" et non d'une modification en profondeur de l'accord signé en 1999. En effet, pour notre organisation il convenait de faire évoluer des éléments qui se trouvaient en décalage suite à différentes évolutions législatives (période d'essai, indemnités en cas de rupture conventionnelle, report des congés durant la maladie, heures de délégation pour les administrateurs salariés). Il était également important pour la CFDT de définir précisément quelques notions nébuleuses telles que les "raisons professionnelles particulières" mises en avant par certaines directions pour refuser des augmentations individuelles et d'inscrire dans l'ANG des dispositions relatives à la valorisation du parcours syndical et aux droits des mandatés CHSCT.

Les employeurs avaient pour leur part inscrit à l'ordre du jour des négociations 2014 des sujets sur l'exercice du droit syndical, la rémunération, le contrat de travail, le temps de travail, les congés et la protection sociale complémentaire.

Dès le début des négociations, les représentants de l'UDSG (Unité de développement social Groupama) sont restés évasifs et n'ont pas souhaité définir ce qu'ils entendaient réellement mettre derrière des notions aussi importantes que temps de travail, rémunération, prévoyance.

Le manque de transparence sur l'organisation de la négociation et l'absence de lisibilité des positions prises lors des premières réunions par le Directeur des Relations Sociales, responsable de la délégation UDSG, laissaient présager de discussions difficiles.

Lors de la CNN du 25 mars dernier, la délégation employeur n'a pas apporté aux organisations syndicales de garanties sur l'organisation de la négociation ni sur la nécessaire loyauté du dialogue social. Elle s'est notamment refusée à définir ses positions sur les sujets les plus impactant pour les salariés. Après quelques minutes d'une discussion pour le moins houleuse et stérile, les employeurs profitaient d'un incident de séance pour quitter la CNN en indiquant qu'ils entendaient suspendre la négociation.
Suspension confirmée le 4 avril par le Directeur des Ressources Humaines Groupe qui a expliqué aux responsables des organisations syndicales représentatives que les employeurs n'avaient pas (ou plus) la volonté de modifier l'ANG en profondeur mais d'y apporter des correctifs à minima pour coller aux différentes évolutions législatives et juridiques. Des propositions dans ce sens devraient nous être faites pour une reprise des travaux prévus en juin 2014.

Lors de l'entrevue du 4 avril, la FGA-CFDT a affirmé que les organisations syndicales n'avaient pas demandé une refonte de l'ANG mais juste un toilettage sur quelques points précis et que seul les employeurs avaient souhaité refondre en profondeur le statut des salariés. Nous avons également indiqué avoir le sentiment que les employeurs avaient eu la volonté de mettre à mal l'ANG. Il est en effet fort à parier que certains dirigeants d'entités adhérentes à l'UDSG auraient aimé pouvoir profiter des difficultés économiques du groupe pour remettre en cause l'ANG qu'ils jugent trop protecteur et trop coûteux.

Du fait de la détermination des organisations syndicales exprimées lors des CNN de janvier, février et mars 2014, de la tension sociale perceptible dans un certain nombre d'entités et de l'attachement des salariés du pôle mutualiste à leur statut, l'UDSG a choisi de faire machine arrière.

La CFDT reste mobilisée pour améliorer le droit des salariés, pour faire évoluer certaines dispositions de l'ANG devenues désuètes et n'acceptera pas une quelconque remise en cause du statut des 17500 salariés du pôle mutualiste de Groupama.

jeudi 27 mars 2014

[Eurial Soignon] Visite de Reprise : L’EURIAL et L’AMORAL

Ce dossier nous oppose à la direction d’EURIAL depuis quelques années : après une absence d’un mois pour accident du travail ou de deux mois pour une maladie, la visite de reprise est obligatoire. Faisant valoir son obligation de sécurité, l’employeur refuse de rembaucher le personnel tant que la visite n’est pas passée, ce qui peut demander quelques jours. Concrètement cela conduit à d’inutiles prolongations d’arrêt ou à l’utilisation de la banque d’heures.

Dans cette affaire les rebondissements ont été nombreux mais l’inspection du travail a fait enfin savoir à EURIAL et aux représentants ses conclusions dans un courrier du 7 février 2014 : 

Chez EURIAL la procédure de reprise du salarié « est préjudiciable au salarié dans le sens où celui-ci ne peut être tenu pour responsable de la non réalisation de l’examen médical dès la reprise de son travail ». La DIRECCTE demande donc à la direction de réviser sa procédure, « en intégrant la possibilité de reprise du travail des salariés même sans avis médical du travail et ce jusqu’à huit jours à compter de la date de la reprise comme le prévoit la réglementation ».

Ces arguments nous confirment dans notre position, à savoir que l’employeur peut remplir son obligation sans mettre en place cette organisation préjudiciable au salarié. Mais il nous a été dit en C.E. que la position de l’inspection du travail ne modifie en rien la position d’Eurial… 

Aussi, les salariés qui perdraient de la banque d’heure du fait de cette situation peuvent se faire connaître auprès des représentants et de l’inspection du travail, afin d’aider à lutter contre une pratique qui pénalise le salarié ou le pousse… à prolonger son arrêt de travail. Favoriser l’absentéisme et faire payer la sécu, c’est moral ça ?

samedi 1 février 2014

[SGA 79 Média] La CFDT s'implante à SOFIVO

La CFDT se félicite de l’implantation, d’une nouvelle Section syndicale à la laiterie de Champdeniers Saint Denis, devenue SOFIVO, filiale du groupe Bongrain, depuis octobre 2013.

Lors des dernières élections en janvier 2014, la CFDT a présenté des listes et a obtenu à l’unanimité l’ensemble des postes à pourvoir.

Le très bon résultat de la liste CFDT est le fruit de la confiance d’une majorité de salariés. C’est celui des militants qui agissent quotidiennement sur leur lieu de travail, et qui sont à l’écoute de leurs collègues. C’est un encouragement à développer les pratiques de proximité de la CFDT. Il s’agit d’apporter des réponses aux salariés, dans le but d’obtenir des résultats en faveur de l’emploi et de la qualité de vie au travail.

Une réunion de travail a déjà eu lieu en présence d’une partie des élus et d’Annick Hérault, secrétaire départementale du syndicat général de l’agroalimentaire CFDT (SGA CFDT).


mercredi 1 janvier 2014