dimanche 27 janvier 2013

[Chambres d'agriculture] Comment voter ?



1. Prendre la liste CFDT











2. Mettre la liste CFDT dans l'enveloppe de scrutin bleue
Vous rabattez le volet à l'intérieur de  l'enveloppe. Il est inutile de la coller.



3. Mettre l'enveloppe de scrutin dans l'enveloppe retour
Cette enveloppe est pré-adressée à la préfecture et comporte au dos :

4. Signez l'enveloppe de retour

5. Fermez et coller l'enveloppe de retour

6. Envoyer l'enveloppe de retour avant le 31 janvier 2013


Les enveloppes de retour non signées, ou non collées ne seront
pas prise en compte.

[Groupama] 21 décembre : la suite...


Le vendredi 21 décembre dernier, l'ensemble des organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, UNSA et CFTC) de Groupama Centre Atlantique appelait les salariés à cesser le travail, de 9 heures à 12 heures. Vous avez répondu massivement à cet appel

Le nombre de grévistes a permis de créer un véritable rapport de force

A Niort, une délégation de l'intersyndicale a été reçue par le Directeur Général, Pierre CORDIER, le Président du Conseil d'Administration de GCA, Michel BAYLET, et le DRH, Olivier DUMARTY.

Les représentants syndicaux ont fait part du mécontentement des salariés confrontés à une baisse du pouvoir d'achat, à une dégradation des conditions de travail, à un manque de visibilité sur la réorganisation du technique et du commercial, sur le devenir de l'entreprise, des sites, des emplois.   Nous avons également dénoncé l'inexistence de la concertation et les difficultés du dialogue social. Nous avons mis en exergue le manque de sérénité de la gouvernance de notre entreprise qui donne l'impression que personne ne dirige et ne prend les décisions. 
Concernant le maintien du pouvoir d’achat, M. CORDIER a répondu que l'entreprise, qui va annoncer de très mauvais résultats, ne pouvait accéder à la demande des organisations syndicales. Ce sera donc zéro en augmentation collective. Pour les augmentations individuelles, le minimum conventionnel, 0,7% de la masse salariale, sera appliqué. Sur nos autres revendications et sur nos remarques relatives à notre entreprise, à son organisation et à ses salariés, M. CORDIER a indiqué qu'il allait réunir ses directeurs et nous proposer une date de rencontre. 
  
Rendez vous est pris pour le 04 février 2013

Lors de cette rencontre, nous revendiquerons : 
- Le maintien du pouvoir d’achat. 
- Un audit indépendant sur APOGEE et OPC et leurs impacts sur les conditions de travail.
- L’ouverture d’une négociation sur les conditions de travail.
- Le respect des accords signés par les partenaires sociaux. 

Les organisations syndicales attendent de la direction un engagement ferme sur ces points.

mercredi 23 janvier 2013

[Groupama] Perspective 2013


Après une décennie expansionniste durant laquelle Groupama s’était lancé dans l’acquisition de nombreuses sociétés d’assurances avec comme ambition de devenir un acteur européen incontournable ; après la création de Groupama Banque et d’Amaguiz ; après de multiples campagnes de communication (Cerise 1, Cerise 2, Cerise 3) et des millions d’euros investis dans le sponsoring sportif (voile, football notamment) ; après les prises de participations stratégiques dans la Société Générale, Véolia, Bolloré, Saint Gobain et l’achat de plusieurs milliards d’euros de dettes souveraines grecques, la « première mutuelle de France » faillit connaître fin 2011 les affres de l’adossement et ne dut son salut qu’à l’intervention de l’État via son bras armé, la Caisse des dépôts. Sauvée certes, mais avec un résultat de – 1,76 milliards d’euros au 31/12/2011 !

2012 s’ouvrit sous le signe du « derisking » (en français la vente des actions casseroles). Il fût également impératif d’entamer un programme de cession. Ainsi Gan Eurocourtage, Groupama Insurances (filiale britannique), Proama (filiale polonaise), Groupama Seguros (filiale espagnole) et Groupama Private Equity furent vendues, voir bradées pour certaines sociétés. L’achat par un fond qatari d’un immeuble propriété de Groupama sur les Champs-Elysées permit d’engranger plus de 550 millions d’euros et de gagner ainsi quelques points supplémentaires de solvabilité sans éviter cependant la mise en place d’un programme de réduction drastique des coûts qui engendrera la perte de plusieurs centaines d’emplois. (Plan de départs volontaires à Gan Assurances, Groupama SA, Groupama Supports et Services, Groupama Banque, arrêt des recrutements et des remplacements dans la quasi totalité des entités).

Pour Groupama, 2011 et 2012 ne resteront pas dans les annales. Les perspectives 2013 sont elles pour autant plus brillantes ?

Dans quelques semaines, les Caisses régionales vont annoncer des pertes colossales du fait notamment du gel des dividendes de Groupama SA, de la baisse de la rémunération versée par Groupama Gan Vie (GGVie) et surtout par la dépréciation des titres de Groupama SA qu’elles possèdent via les holdings.

GGVie, renflouée deux fois en 2012, va mal. A Gan Patrimoine, on parle de sur-effectif conséquent. Partout le dialogue social est de plus en plus difficile et les conditions de travail se dégradent. 
Dernièrement une lueur d’espoir est venue éclairer le long tunnel traversé par le groupe. Fitch Ratings, dernière agence de notation sélectionnée par Groupama, indiquait dans un communiqué paru le 17 décembre dernier que le niveau de solvabilité de l’assureur mutualiste devrait s’améliorer en fin d’année par rapport au niveau bas de l’an passé. Du coup, l’agence a annoncé le passage de la perspective de notation de Groupama à la catégorie « Évolutive ». 

Pas de quoi vraiment rassurer les sociétaires, les clients et les salariés du groupe surtout quand on sait que Fitch, comme Moody’s et Standard & Poor’s, a ignoré jusqu’en 2009 les problèmes structurels de l’économie grecque et lui a attribué une excellente note juste avant que le gouvernement grec reconnaisse avoir menti sur l’ampleur de son déficit public…

« Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir. »...


lundi 21 janvier 2013

[CER France] Le Mal être des salariés du CER France Poitou-Charentes

Le CER France Poitou-Charentes est une entreprise de services en expertise comptable et conseil aux entreprises auprès des commerçants, artisans et agriculteurs. Cette entreprise s’est créée en septembre 2009 en fusionnant les 4 départements de Poitou-Charentes. Chaque département se composait de 100 à 150 salariés, la structure régionale est donc passée à 550 salariés.

Le passage d’une organisation départementale à une organisation régionale nécessite la mise en place de nouvelles procédures sur les différents métiers, des structurations de pôles sur les services internes. Ces changements de culture, d’appropriation de méthodes nouvelles doivent se réaliser sur le même temps de travail qu’auparavant, la production devant toujours être assurée.

La CFDT est majoritaire avec un résultat de 75% aux élections professionnelles

Très rapidement, l’ensemble des I.R.P, chacune dans son rôle, fait remonter auprès de la Direction ce sentiment de mal être qui se manifeste selon les territoires, par des départs, des pleurs, des agressions de cadres envers les salariés, des prises de médicaments psychotropes… Devant l’absence de réaction des dirigeants face à ce phénomène, la section syndicale CFDT appelle à un débrayage fin juin 2011. 300 salariés répondent présents. Le rapport de force est créé.

Depuis le CHSCT avec l’appui de la CFDT n’a cessé d’intervenir auprès de la Direction pour qu’il applique l’article L4121-1 « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » :

Visite sur les agences par 2 membres du CHSCT avec un questionnaire portant l’organisation du travail.
Association des médecins du travail (rendez-vous individuel à la demande du salarié), préventeurs MSA et des inspecteurs du travail de la région Poitou-Charentes (pour une agence un procès- verbal d’infraction est dressé par un inspecteur auprès de la Direction pour harcèlement moral sur des salariés) 
Expertise par un cabinet d’ergonome réalisé sur la mise en application de la GED-GRC auprès des salariés.
La CFDT mandate le CHSCT début 2012 pour la saisine du droit d’alerte. Ce dernier aboutit sur une nouvelle mission d’expertise  sur le thème « les Risques Psycho-Sociaux » et une convention « Formation-Action-Accompagnement de Projet » entre l’URI CFDT et la Direction : objectifs, réduction des atteintes à la santé des salariés et amélioration de la performance de l’entreprise.

L’expertise sur les RPS, par des entretiens individuels et collectifs, a permis de confirmer le mal vécu des salariés sur la mise en place de cette nouvelle entreprise au travers des questionnements portant sur le travail, les relations sociales, les outils, la vision de l’entreprise et la santé.  
L’expertise préconise un plan d’action intégrant l’ensemble des acteurs (membres élus du CHSCT, Direction, salariés), la Direction souhaite menée des actions individuelles et refuse un plan d’action co- construit avec les partenaires sociaux.

La CFDT réaffirme que la santé au travail est un indicateur de qualité au sein d’une entreprise, l’atteinte de cet objectif ne pourra s’envisager que dans une action co-construite avec les différents partenaires de l’entreprise et l’appui d’un ergonome.
Une première rencontre a eu lieu qui confirme cette orientation. Les actions des élus CHSCT auprès des salariés se poursuivent.

La CFDT se porte garante de la mise en place des actions qui apporteront une meilleure santé au travail.   

[Gastronome Industrie Sevrienne] La négociation paie

Au moment de la négociation en Mai 2012 la section syndicale de Moncoutant a repris les anciens accords de 1998 a 2008 qui ne correspondait plus à la réalité du temps de travail, l’entreprise demandant toujours plus de  flexibilité sur les horaires, des semaines de 6 jours et des samedis supplémentaires travaillés. 

Pendant la négociation, le dialogue fut très difficile. La direction ne voulait pas céder aux revendications des représentants du personnel.
Une série d'action (articles de presse, émissions de radio,  tractage, etc...) le soutien des salariés et la détermination de la section syndicale ont permis de faire la direction cèder sur plusieurs revendications CFDT. 

Que contient ce nouvel accord : 

-Des frais kilométriques au delà du 3ème samedi travaillé dans une fourchette  de 10 à  25 euros maxi. 

-Les pauses payées pour les samedis travaillés en journée discontinue pour les ateliers expédition conditionnement. 

-Deux jours de congé pour des changements d’horaire en dessous des 7 jours du code du travail, mais ne pouvant pas aller en dessous des 48 heures calendaire.

-Réduction des semaines haute a 46 heures ne déclenchant pas d’heures supplémentaires à 7 semaines dans l’année. 

LA TÉNACITÉ DE LA CFDT SUR LE SUJET A PAYÉ !

[Eurial Soignon] Super-Polyvalents : une Réorganisation pas assez préparée

Le 9 janvier lors d’un CHSCT la direction a enfin précisé ses intentions concernant une organisation avec le système de « super-polyvalents ». Sans respect de la procédure de consultation, car les documents ont été remis au dernier moment : peut-être afin de compliquer un peu le travail d’analyse des élus ?

La direction a donc présenté une simulation de deux scénarios, le plus crédible étant basé sur la création d’un groupe de super-polyvalents de 6 personnes, renforçant les autres groupes (salage, conducteur moulage, maturation, tecnal) composé chacun de 6 salariés. Pour la fabrication, ce scénario amènerait à appliquer un nouveau planning  (la logique à l’emballage serait identique), qu’on peut lire de la manière suivante :

Pour les titulaires des 4 postes, sur 6 semaines, on obtient 16 jours au poste, 12 jours sur un autre poste (nommé « D » ou « autre »), 14 jours en repos. (57% des jours à son poste)
Pour les 6 super-polyvalents, sur 6 semaines, on obtient 19 jours au poste, 9 jours sur un autre poste (« D » ou « autre »), 14 jours en repos. (68% des jours à son poste)
  
L’origine de cette nouvelle organisation est, nous dit-on, la volonté de ne pas se retrouver en manque de personnel sur les postes plus qualifiés, comme lors des congés d’été  2012 à l’emballage.
Avant d’en informer le personnel, nous avons donc analysé ce projet, et il pose pour nous comme risque majeur le sentiment du personnel de se sentir déqualifié ou de faire office de bouche-trous.  Sur cette base nous avons proposé à notre direction d’aménager son projet :

Nous postulons « que les "D", avec autant de personnel disponible, signifieront quasiment en permanence "autre poste" […] Il est essentiel que ni les titulaires, mais pas non plus les super-polyvalents, ne soient les bouche-trous des autres ;  que le sentiment d'avoir un poste de référence perdure.  […] il faut alors moins de super-polyvalents. […] Cela ferait remonter le pourcentage de jours "à son poste" et entraînerait un sentiment moindre de déqualification, sans parler des difficultés que rencontreront certains de nos personnels plus âgés, à une forte fréquence, à des postes plus physiques. Nous vous invitons à étudier les conséquences d'un passage à un groupe de 2 ou 3 super-polyvalents. »

Nous pensons que le souci d’avoir plus de personnel formé à ces postes est légitime ; mais pas qu’il nécessite la création d’un groupe de 6 super-polyvalents. Cependant la direction veut conserver le même nombre de super-polyvalents, afin qu’à chaque faction l’un d’eux soit présent sur le site : la direction est revenue avec une proposition qui aboutit au résultat suivant :

Pour les titulaires des 4 postes, sur 6 semaines, on obtient 17 jours au poste, 11 jours sur un autre poste (nommé « D » ou « autre »), 14 jours en repos. (60% des jours à son poste)
Pour les 6 super-polyvalents, sur 6 semaines, on obtient 16 jours au poste, 12 jours sur un autre poste (« D » ou « autre »), 14 jours en repos. (57% des jours à son poste)

Cette petite correction met les titulaires et super-polyvalents sur un pied d’égalité, mais évitera-t-elle les sentiments de déqualification, les frictions entre salariés, et l’impression désagréable que certains ont déjà pu exprimer ?

Il y aura peut-être des difficultés pour certain(e)s à venir / revenir sur des postes plus physiques, à notre connaissance elles n’ont pas été anticipées (arrêts de travail à attendre, inaptitudes à certaines tâches ?)

S’agit-il d’une réorganisation à long terme ou prépare-t-elle de nouveaux changements à ces postes de travail, d’autres pilules à avaler ?

Il est certain que plus d’embauches (c’est positif) amène chaque salarié à plus de polyvalence ; mais un tel changement dans l’organisation demandait plus de préparation, il fallait y réfléchir avec les salariés plutôt qu’en catimini et dans la précipitation. 

[Chambres d'agriculture] Profession de foi - Collège 3B


5300 salarié-e-s des coopératives et des organismes agricoles sont appelés(es) à élire leurs 4 représentants(es) à la Chambre d’Agriculture de notre département.
Les  orientations prises dans les Chambres d’Agriculture dans les domaines du développement et de l’aménagement du territoire, de l’environnement, de la formation professionnelle, de l’apprentissage ont des conséquences pour  les agriculteurs, pour  l’agroalimentaire, pour les coopératives, pour les sociétés de services liées historiquement et économiquement à l’agriculture mais aussi pour chaque citoyen qui consomme tous les jours des produits alimentaires issus de l’agriculture.

VOUS ÊTES DONC TOUTES ET TOUS CONCERNÉ-E-S DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT

La prise en considération des salariés(es) est mieux défendue par les élus(es) CFDT dont la légitimité est obtenue par les suffrages.
Soutenir  la  liste FGA-CFDT à ces élections comme vous nous soutenez lors des élections d’entreprises, c’est donner plus de force aux revendications que nous défendons pour vous devant vos employeurs et les pouvoirs publics.



Voici les 4 axes de la FGA-CFDT pour défendre l’intérêt des salariés :

LE POUVOIR D’ACHAT, C’EST PRIORITAIRE
Garantie du pouvoir d’achat pour tous par une revalorisation générale des salaires ;
Reconnaissance des qualifications par de réelles évolutions de carrière ;
Égalité salariale Homme-Femme.
L’EMPLOI SÉCURISÉ, C’EST UN DROIT
Développer l’emploi de qualité dans les territoires ;
L’accès à la formation tout au long de sa vie ;
Un logement à la portée de tous ;
L’insertion des jeunes dans l’emploi ;
Faciliter l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap.
LES CONDITIONS DE TRAVAIL, C’EST VITAL
La santé au travail n’est pas un vain mot. Pour cela, il faut :
Négocier et mettre en œuvre  les accords sur  les conditions de  travail, sur  les  risques psycho- sociaux en y associant réellement les instances représentatives du personnel ;
Prendre en compte la question des conditions de travail lors des restructurations ;
Accompagner et aménager les fins de carrière ;
Faciliter l’accès, sur la base du volontariat, à la retraite progressive.
UNE PROTECTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE, C’EST PLUS JUSTE
Trop d’inégalités perdurent à ce jour. La FGA-CFDT veut :
Une complémentaire santé performante pour tous ;
Des pensions de retraite décentes ;

La mise en place d’une retraite supplémentaire pour tous ;
La prise en compte de la dépendance ;
L’égalité des droits pour les retraités polypensionnés.

Nos futurs(es) élus(es) défendront l’économie agricole et agroalimentaire pour des emplois de qualité.

·                      Anne BARBIER, animatrice en agriculture biologique, élue chambre sortante.
·                     Philippe BOUCHER, salarié au Crédit Agricole.
·                    Jean Michel CHRETIEN, conseil environnemental en Centre de Gestion.
·                   Christine GUIGNARD, enseignante en Maison Familiale.
·                   Samuel FRAGNET, salarié France Champignon.
·                  Geneviève PATOIS, assistante sociale à la MSA.

Syndicat Général Agroalimentaire CFDT
8, rue Joseph Cugnot 79000 NIORT- Tél : 05.49.06.91.55 

vendredi 18 janvier 2013

[Chambre d'Agricultures] Profession de foi - Collège 3A


3500 salariés(es) de la production agricole sont appelés(es) à élire leurs 4 représentants(es) à la Chambre d’Agriculture de notre département.
Les secteurs professionnels concernés sont : la polyculture-élevage, le paysage, l’arboriculture, le maraîchage, la viticulture, les lads-jockey, les entreprises équestres, les salariés de la forêt et des scieries, etc.


Vous êtes concerné-e par ces élections de la Chambre d’Agriculture des DEUX-SEVRES de janvier 2013.



LE POUVOIR D’ACHAT, C’EST PRIORITAIRE
Une garantie et une amélioration du pouvoir d’achat par une revalorisation générale des salaires ; Un 13ème mois pour tous ; Une révision de la classification ;
Des compléments de salaire : intéressement, participation, épargne salariale, avantages sociaux et culturels (ex : chèques-vacances…) ;
Une amélioration des congés exceptionnels pour les événements familiaux ;
Une revalorisation de la prime de départ à la retraite pour les salariés non cadres ;
L’égalité salariale Homme-Femme ; Une revalorisation du salaire de base des apprentis ;
Un salaire minimum d’un niveau décent dans chaque pays européen pour lutter contre le dumping social.
L’EMPLOI SÉCURISÉ, C’EST UN DROIT
Développer l’emploi de qualité stable et durable dans les territoires :
- Un CDI pour tous ;
- L’accès à la formation tout au long de sa vie ;
- Un logement à la portée de tous et une aide au transport ;
- L’insertion des jeunes dans l’emploi ;
- Etre présent dans les instances pour faciliter l’emploi et la formation des salariés(es).
LES CONDITIONS DE TRAVAIL, C’EST VITAL
La santé au travail ne doit pas être un vain mot. La FGA-CFDT souhaite que le bien-être au travail soit une réalité. Elle revendique le développement de mesures de prévention pour améliorer les conditions de travail et éviter l’usure précoce du salarié. Elle est présente et se fait entendre dans la CPHSCT (commission paritaire hygiène, sécurité et conditions de travail).
L’aménagement des fins de carrière doit devenir une réalité. Les salariés(es) usés(es) par leur travail doivent bénéficier de mesures de cessation progressive d’activité.
UNE PROTECTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE, C’EST PLUS JUSTE
La FGA-CFDT revendique une couverture complémentaire santé avec une prise en charge par les employeurs d’au moins 50 % pour toutes les branches de la production agricole, sans condition d’ancienneté, notamment pour les CDD, et des pensions de retraite décentes. Elle revendique aussi l’égalité des droits pour les retraités polypensionnés.

Votre vote déterminera le poids de la FGA-CFDT dans les négociations locales avec les employeurs. C’est la seule Organisation Syndicale à faire des propositions concrètes et réalisables.
Nos futurs(es) élus(es) défendront l’économie agricole et agroalimentaire pour des emplois de qualité.
  • Eric BLOT, melons arboriculture, Rouge Gorge, élu Chambre sortant.
  • Dominique THROMAS, accouvage, Boyé.
  • Laurent ROUILLARD, forestier ONF, élu Chambre sortant.
  • Christian VEILLON, scierie, Migeon.
  • Frédéric PLANCHOT, accouvage, Boyé, élu Chambre sortant.
  • Anne Marie POISSON, melons, viticulture, Earl les Délices du Thouet.
Voter FGA-CFDT, c’est la Garantie de la défense des intérêts des salariés.

Syndicat Général Agroalimentaire CFDT
8, rue Joseph Cugnot 79000 NIORT – Tél : 05.49.06.91.55

lundi 14 janvier 2013

Elections aux Chambres d'Agriculture


Les salariés de la production agricole (collège 3A) ou des groupements professionnels agricoles (collège 3B) éliront en janvier 2013 leurs représentants à la Chambre d’agriculture départementale.



Élus pour 6 ans, ces femmes et ces hommes s’investiront pour que l’avis des salariés soit pris en compte.
La Chambre d’agriculture intervient et délibère dans de nombreux domaines :
- Orientation de la politique agricole ;
- Développement économique et aménagement du territoire ;
- Protection de l’environnement ;
- Formation professionnelle et apprentissage ;
- Services aux exploitations et aux actifs agricoles.

LA CHAMBRE D’AGRICULTURE NOUS CONCERNE TOUS

Les interventions de la Chambre d’agriculture ont de nombreuses conséquences pour les salariés de l’agriculture et de l’agroalimentaire qui sont plus d’un million et demi.
C’est pourquoi, vos futurs élus CFDT défendront avec force au sein des Chambres d’agriculture vos revendications et vos attentes.
Un objectif principal pour la FGA-CFDT : développer l’économie agricole et agroalimentaire pour des emplois de qualité. Cela implique de :
- Mieux organiser les filières agricoles et agroalimentaires ;
équilibrer les relations entre la grande distribution et l’amont agricole et agroalimentaire 
Impulser la recherche et l’innovation ;
- Renforcer les régulations des marchés agricoles à travers la Politique Agricole Commune ;
- Refuser le dumping social en Europe ;
- Instaurer des critères sociaux d’attribution des aides de la PAC pour tirer vers le haut  l’ensemble des pays européens ;
- Maintenir et développer des services publics de qualité avec un maillage territorial en milieu rural ;
- Agir pour protéger l’environnement ;
- Assurer la transition énergétique tout en développant de nouveaux emploi.

dimanche 13 janvier 2013

[Crédit Agricole] « Les élus CFDT renouvellent leur total désaccord avec cette décision inique. »


C'est la position qu'exprime la CFDT du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres dans une lettre envoyée aux administrateurs de la caisse régionale (pour lire ce courrier, cliquez-ici). Le syndicat n'appelait pas à faire grève hier. Il n'en dénonce pas moins le projet de fermeture des sites de Saintes et Niort.


« Pour les salariés et leurs familles, pour les villes de Saintes et Niort, pour les territoires charentais et deux-sévriens, ce choix constitue une rupture du Crédit Agricole avec ses valeurs originelles et fondatrices dont la communication officielle ne cesse de se gausser », critique la CFDT. Celle-ci a accepté de négocier des mesures d'accompagnement pour les salariés touchés par le déménagement. Mais « cela n'enlève rien au caractère brutal et injuste de vos choix », lance le syndicat aux administrateurs qu'il « alerte solennellement sur les risques pour l'ambiance sociale dans l'entreprise ».

http://www.lanouvellerepublique.fr

[Eurial Soignon] Négociations : les chantiers de 2013

En plus des habituelles négociations annuelles sur les salaires, l’année 2013 va marquer l’ouverture de nombreux chantiers. 


Plan d’Epargne Entreprise 
Jusqu’à présent facultatif, il devient obligatoire à partir du 1er janvier 2013. Comme avant, lorsqu’il y aura un intéressement, chaque salarié pourra le voir verser sur son compte bancaire ; mais il pourra aussi choisir de faire verser une partie de la somme (ou toute la somme) sur son P.E.E. pour une durée de 5 ans. Ce placement à moyen terme peut offrir des rendements supérieurs et une exonération d’impôts. La direction doit finaliser ce projet et mettre en place une information dans les mois à venir, afin que chacun puisse choisir la solution qui lui convient le plus.


Classification 
A la suite d’un accord signé au niveau de la branche lait, un nouveau système de classifications doit remplacer, d’ici 3 ans maximum, l’actuel système de coefficients. Au cours du premier semestre 2013 doit être créée une commission de mise en place des classifications, pour organiser les travaux des années à venir.  
Ce système possède 12 niveaux de compétence. Les emplois des ouvriers et employés seront classés dans les 5 premiers niveaux en fonction de 8 critères : c’est un travail très important qu’il faudra accomplir pour élaborer une carte des emplois de l’entreprise : cette carte positionnera les emplois de l’entreprise sur les niveaux de compétence, donc sur les salaires.


Prévention de la pénibilité 
L’entreprise étant concernée par le seuil des 50 % de salariés exposés à certains facteurs de pénibilité, elle va devoir : 
1) recenser les  pénibilités au niveau des postes de travail. Dans ce cadre, direction et syndicats doivent se mettre d’accord sur la méthode à suivre : Un comité de pilotage groupe va mettre en place et faire le suivi des travaux pour chaque site. 
2) mettre en place un plan d’action, ou signer avec les syndicats un accord, sur la prévention de la pénibilité.


 Bonifications… et organisation ? 
Les bonifications liées au travail en continu 7/7 ont été normalement versées en 2012 au titre de l’année 2011, le mode de calcul pour 2012 devait être négocié. 
En novembre 2012, la volonté de la direction d’ouvrir des négociations sur l’organisation du travail et notamment sur le système des pauses, amenait à conserver provisoirement l’actuel mode de calcul des bonifications.  
Cet accord de principe pour une négociation a été rompu de notre part du fait de la création du système de super-polyvalents et d’annonces faites au sujet du planning à l’année. 
Des invitations à reprendre les négociations nous conduisent à faire des contre-propositions et à préciser le cadre de ces négociations, afin de travailler sur l’organisation en collaboration avec un expert neutre et indépendant. 


L’enjeu c’est de dire que l’on ne peut pas continuer avec une organisation qui génère de l’absentéisme et du mal-être, et c’est de réfléchir sérieusement à une organisation qui permette de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. La balle est dans le camp de la direction.

«Un texte d'accord ambitieux pour l'emploi et les salariés»


La onzième et ultime séance de négociation sur la sécurisation de l'emploi a débouché sur un accord. Le secrétaire national Patrick Pierron, chef de file de la délégation CFDT, a donné un avis positif. Le Bureau national se prononce les 16 et 17 janvier.

Dans quel état d'esprit la délégation CFDT voit-elle s'achever cette négociation sur la sécurisation de l'emploi ?
Les discussions ont été difficiles tout au long de la négociation. Nous avons dû dépensé beaucoup d'énergie pour arracher, pied à pied, des mesures en faveur de l'emploi et des parcours professionnels des salariés. Nous avons finalement débouché sur un texte d'accord ambitieux qui permettra de lutter contre la précarité et de jouer pour l'emploi.

Quelles sont les avancées de ce texte pour la CFDT ?
Nous sommes entrés dans cette négociation avec la volonté d'obtenir quatre points incontournables, que nous n'avons cessé de réclamer depuis le 4 octobre. Nous voulions la généralisation d'une complémentaire santé pour tous les salariés : l'objectif est atteint. Nous voulions acter le principe de la mise en place de droits rechargeables pour qu'il n'y ait pas de perte de droits à l'assurance-chômage en cas de reprise d'emploi : l'objectif est atteint. Nous voulions encadrer le recours aux temps partiels subis, source de précarité, en particulier pour les jeunes et les femmes : l'objectif est atteint. Nous voulions, enfin, un dispositif pour réduire le recours aux contrats courts : l'objectif est atteint.
Nous avons par ailleurs obtenu d'autres avancées : la création d’un compte personnel de formation tout au long de la vie, l’amélioration de la portabilité de la couverture santé-prévoyance pour les demandeurs d’emploi, l’élargissement des possibilités de formation pour les jeunes en CDD, la création d’une prime pour les demandeurs d’emploi en Contrat de sécurisation professionnelle qui arrivent en fin de droits à l’assurance chômage, l’encadrement favorable aux salariés des accords de maintien de l’emploi.
Par ailleurs, la participation des salariés aux conseils d’administration ou instances dirigeantes des entreprises, avec voix délibérative et le rôle accru des instances représentatives du personnel vont permettre aux représentants du personnel d'être davantage associés en amont des décisions.

Cela veut dire que la CFDT va signer l'accord ?
La décision appartient au Bureau national, qui se réunit les 16 et 17 janvier. Tout ce que je peux dire, c'est que l'état d'esprit de la délégation CFDT à la sortie de cette séance est globalement positif.

Propos recueillis par Aurélie Seigne

[Groupama] Retour sur la journée du 21 décembre 2012


Le vendredi 21 décembre dernier, toutes les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, UNSA et CFTC) de Groupama Centre Atlantique appelaient les salariés à cesser le travail, de 9 heures à 12 heures. 

Plus de 300 salariés ont fait grève sur l'ensemble des sites

A Niort, une délégation syndicale (Hubert BABAUDOU pour la CFDT) a été reçu par le Directeur Général, Pierre CORDIER, le Président du Conseil d'Administration de GCA, Michel BAYLET, et le DRH, Olivier DUMARTY.

Les représentants syndicaux ont fait part du mécontentement des salariés confrontés à une baisse du pouvoir d'achat, à une dégradation des conditions de travail, à un manque de visibilité sur la réorganisation du technique et du commercial, sur le devenir de l'entreprise, des sites, des emplois. 
Nous avons également dénoncé l'inexistence de la concertation et les difficultés du dialogue social et nous avons mis en exergue le manque de sérénité de la gouvernance de notre entreprise qui donne l'impression que personne ne dirige et ne prend les décisions.

Concernant le maintien du pouvoir d'achat , M. CORDIER a répondu que l'entreprise, qui va annoncer de très mauvais résultats, ne pouvait accéder à la demande des organisations syndicales. Ce sera donc zéro en augmentation collective. Pour les augmentations individuelles, le minimum conventionnel, 0,7% de la masse salariale, sera appliqué.

Sur nos autres revendications (ouverture d'une négociation sur les conditions de travail notamment) et sur nos remarques relatives à notre entreprise, à son organisation et à ses salariés, M. CORDIER a indiqué qu'il allait réunir ses directeurs et qu'il recevra, courant janvier les responsables syndicaux pour apporter des réponses à leurs revendications.

Le nombre de grévistes a permis de créer un rapport de force. 
Merci à celles et ceux qui ont suivi les consignes des organisations syndicales