mercredi 6 mai 2015

[Groupama] Un accord très… INTÉRESSANT

Avec l’accord d’intéressement, négocié et signé par la CFDT en juin 2014, c’est un peu plus de 2 987 000 € qui vont être distribués aux salariés de GCA.


Pour la CFDT, l’intéressement est un complément de rémunération distinct du salaire, il doit reconnaître la contribution des salariés aux résultats de l’entreprise.


Il ne doit pas se substituer au salaire de fonction qui devrait permettre, si la Direction partageait nos convictions, une progression régulière de la rémunération des salariés.


L’accord d’intéressement conclu l’année dernière pour la période 2014-2016 comporte 4 paramètres qui servent à définir un montant global :

• Evolution du Chiffre d'affaire IARD et solde net de clients IARD, ainsi que les autres activités développées en Assurance Vie et produits

bancaires et financiers.

• Ratio combiné.

• Qualité du service rendu aux sociétaires.

• Engagements sociaux (taux d’emploi des travailleurs handicapés et des travailleurs seniors).


L’accord est un compromis, il ne reprend pas toutes les propositions qu’avait portées la CFDT durant la négociation. Deux de nos revendications fortes, simplification du mode de calcul et versement plus égalitaire, n’avaient pas été retenues mais nous avions cependant décidé, après consultation de nos adhérents, de signer l’accord.


Les faits nous donnent raison !


Dans cette période de crise, où le pouvoir d'achat d'une grande majorité d'entre nous est malmené, pour ne pas dire plus, cette prime sera forcément la bienvenue.

[Eurial Accord de mise en place des classifications : la CFDT signataire

Les entreprises du secteur laitier doivent passer d’un système de coefficient à une nouvelle classification. A ce titre, l’organisation du travail sur les classifications devait faire l’objet d’un accord entre Eurial et les organisations syndicales, ou à défaut d’une méthodologie définie par Eurial en suivant le cadre minimal de l’accord national. 
La Direction des Ressources Humaines d’Eurial a repris certaines des propositions de la section CFDT d’Eurial, et l’accord doit permettre de réaliser un travail au plus près du terrain : la CFDT est donc signataire.   

1. Extension du délai pour la mise en place des classifications 
Il était important, la direction ayant pris du retard par rapport au calendrier défini nationalement,  que le travail de terrain puisse se faire dans de bonnes conditions. La CFDT a demandé un délai supplémentaire et l’a obtenu. 

2. Un travail au plus près du terrain
Il fallait pouvoir examiner les « mêmes » postes dans toutes les entreprises du groupe, car les spécificités sur les sites peuvent aboutir à ce que les postes soient côtés différemment, bien qu’ayant des intitulés identiques. L’accord prévoit que parallèlement au travail d’une commission groupe, des groupes de travail sites se réunissent. La CFDT a insisté sur l’importance qu’il y a à ce que les membres de ce groupe de travail, composés d’un nombre identique de représentants des salariés et de la direction, puissent entendre ensemble la description que font les titulaires de leur poste.  La CFDT s’appuiera sur la connaissance qu’ont les salariés de leur poste, et pas sur des fiches de poste parfois fantaisistes et laissant de côté le travail réel.

3. Une formation spécifique pour les référents CFDT
La plupart des référents CFDT font, en plus de la formation d’une journée organisée à l’initiative de l’employeur, une formation supplémentaire de deux jours avec l’organisme de formation de la CFDT. 

Au-delà de cet accord qui est un bon cadre de travail, mais seulement un cadre de travail, c’est au quotidien et sur chaque site que la direction montrera ou non son souhait d’un travail concerté. La CFDT veillera à ce que les salariés puissent s’exprimer sur leur travail et leurs vraies responsabilités ; merci d’aider vos représentants pour leur faciliter la pesée et la cotation de vos postes.

[Eurial] Négociations annuelles salaires : la CFDT signataire

L’enjeu de ces négociations était principalement de ne pas laisser la direction générale utiliser une inflation très basse, un bon intéressement 2014 et un contexte laitier incertain pour imposer une stagnation des salaires en 2015 : 

- les prévisions d’inflation 2015 sont quasi nulles, et dans de nombreuses entreprises les négociations sont difficiles  et aboutissent à de très petites hausses des salaires : la logique étant que si les prix n’augmentent pas, les salaires non plus. 

- le contexte laitier est incertain, les cours mondiaux sont effectivement très bas sur les produits à base de lait de vache, et les producteurs connaissent une année de prix bas. Mais la CFDT a demandé que la Direction mette en cohérence les discours et les actes : les messages envoyés aux producteurs et aux équipes étant en ce début d’années très optimistes en ce qui concerne notre capacité à faire face à 2015, les salariés ne pouvaient pas accepter une stagnation.

- l’année 2014 ayant été bonne, la tentation est toujours grande pour nos interlocuteurs de dire que cela génère un bon intéressement qui suffit à récompenser l’implication du personnel. Au contraire le principal but des NAO est de se tourner vers l’avenir pour garantir un pouvoir d’achat, et les négociations doivent être déconnectées des résultats de l’année passée. Mais il est vrai que le niveau d’augmentation des salaires est toujours un message envoyé au personnel, et il était important, le contexte s’y prêtant, de reconnaître les difficultés que posent au quotidien l’augmentation des volumes à traiter. 

Avec une augmentation de 0.8% applicable au 1er mai, la mesure est certes limitée et tardive, mais les coefficients retrouvent leur écart avec le SMIC avant l’augmentation de celui-ci au 1er janvier 2015, dans un contexte où les prévisions d’inflation 2015 sont très faibles. 
Un geste est fait sur la participation de l’employeur à la mutuelle MEUSREC, qui augmente de 5% (de 15.5 € à 16.3 € environ). 
Par ailleurs le seuil 1 du futur accord d’intéressement (acompte) doit être réévalué, de 220 € nets à 240 € nets, et un travail sur l’application de l’accord maintenance doit être effectué.


Sur de telles bases, la CFDT a estimé avoir obtenu des améliorations réelles.