dimanche 31 mars 2013

Représentativité syndicale : le choix des salariés

La réforme de la représentativité vient de franchir une étape décisive : pour la première fois les organisations représentatives, le sont à partir des votes exprimés par les salariés pour des personnes et leur activité syndicale dans l’entreprise. 

 Les cinq confédérations représentatives le resteront. Cette légitimité est désormais fondée sur le vote des salariés et plus sur une décision du pouvoir politique. Les résultats rendus publics aujourd’hui placent la CGT et la CFDT en tête des organisations représentatives avec des scores très proches entre 26 et 27 %. La CFDT est représentative dans la quasi-totalité des 750 branches professionnelles. Cet excellent résultat est le fruit de l’activité quotidienne de milliers de militants CFDT auprès des salariés dans les entreprises. Il valide la pertinence d’un syndicalisme de proximité, implanté dans de nombreuses entreprises et qui se fixe pour objectif d’obtenir des résultats concrets pour les salariés par le dialogue social et la négociation collective. Cette représentativité fondée sur le vote des salariés renforce la légitimité de l’engagement des organisations syndicales et le rôle de la démocratie sociale. Forte de la confiance que lui accordent les salariés, la CFDT continuera à assumer pleinement sa responsabilité dans la construction de solutions aux difficultés qu’ils vivent. En revendiquant la réforme de la représentativité qui se concrétise aujourd’hui l’objectif de la CFDT était de renforcer l’efficacité du syndicalisme. Elle entend poursuivre dans cette voie avec tous ceux qui partagent la vision d’un syndicalisme qui s’engage en faveur de résultats pour les salariés.



"Merci aux salariés pour leur confiance" par CFDT_TV

vendredi 15 mars 2013

[Eurial Soignon] Négociations sur les Salaires 2013 : des raisons d'y croire ?

Avant, à Eurial c’était la peur de l’avenir :


Avec une bonne année comptable et des projets de mariage avec Agrial, nos dirigeants ont raison d’être plus confiants :


Mais cette confiance on veut la retrouver dans une vraie augmentation de salaire !



Réponse le 16 avril 2013 avec la négociation sur les salaires...

jeudi 14 mars 2013

[SGA 79 Média] Face aux nouveaux modes d’organisations des entreprises, la CFDT réagit


Les médias locaux, régionaux et nationaux se sont fait les échos en ce début de semaine d’une pratique inadmissible mise en place par un agent de maîtrise du groupe Gastronome à Moncoutant. Cet agent imposait le port d’un bonnet d’âne à une salariée en cas de non atteinte d’objectifs de production. La CFDT dénonce vigoureusement ce genre de pratique.

Nous pensons que ce type d’agissement infantilisant et humiliant est rendu possible par la mise en place d’un nouveau mode d’organisation basée uniquement sur la performance et la rentabilité. Ce type d’organisation déshumanise l’entreprise et cherche à tout prix à réduire les coûts, les temps de récupération, les stocks, etc. Chaque salarié est en compétition permanente avec les autres. Il doit sans cesse améliorer ses objectifs de production en travaillant en permanence dans l’urgence. 
Sur le terrain, nous voyons des salariés en pleurs, qui perdent leur sommeil, qui se font sanctionner lorsqu’ils n’atteignent par leurs objectifs. 
Les salariés n’ont plus le temps de se coordonner, de penser, d’échanger des informations, d’apprendre de nouvelles choses, de développer leurs compétences par des temps de formation. 
Nous pensons également que ces nouveaux modes d’organisation sont proposés aux entreprises par des cabinets de consultants peu scrupuleux qui promettent une rentabilité importante et très rapide. Mais ce sont les salariés qui en paient très lourdement les conséquences : accidents du travail, maladies professionnelles, etc. 

La CFDT a fait, et fait de la santé au travail l’une de ses principales revendications.

La CFDT est présente au sein de Gastronome Moncoutant en faisant intervenir des experts ergonomes sur les nouveaux projets d’investissements, en formant ses élus, en étant à l’écoute, en soutenant les salariés confrontés au mal être au travail.

mercredi 13 mars 2013

La CFDT accède au bureau élargi de la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres


Le successeur de Daniel Rouvreau privilégiera le travail en équipe. D’où un bureau élargi à des non-FDSEA, mais seulement chez les secrétaires-adjoints.



 “ C’est difficile pour l’élevage ”
Sans surprise, Jean-Marc Renaudeau, le candidat porté par la FNSEA 79, a été élu mardi matin président de la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres. Ce céréalier de 47 ans, en EARL sur 139 ha à Saint-Rémy, a recueilli 36 voix sur 45 votants (ni absent, ni abstention), contre 5 à Jean-Paul Gobin, pour la Confédération paysanne, et 4 à Philippe Germond, pour la Coordination rurale. Si les Jeunes Agriculteurs, associés à la FNSEA sur la liste qui a recueilli 49,60 % des suffrages aux élections dans le collège des chefs d'exploitation, ne figurent pas dans le bureau, ce dernier, porté de neuf à 12 membres, accueille parmi les six secrétaires-adjoints un encarté CFDT (Eric Blot, du collège des salariés de la production agricole), un syndicaliste de la propriété privée rurale (Patrick de Laforcade, du collège des propriétaires et usufruitiers) et une représentante du Crédit Agricole (Martine Grasset, du collège des caisses de Crédit Agricole).

Cette ouverture ne saurait gommer la prépondérance de la FNSEA à tous les postes clés, avec notamment Philippe Moinard, président régional, et Sylvie Macheteau, présidente départementale, parmi les quatre vice-présidents (un de plus qu'en 2007).


" Un ras-le-bol des gens "
A l'heure des engagements, Jean-Marc Renaudeau, un céréalier à la place d'un éleveur – Daniel Rouvreau devient membre associé de la chambre –, a prôné « la poursuite de l'accompagnement des agriculteurs dans les différents sujets, notamment l'élevage, l'environnement, la gestion des entreprises et de leurs équipements ». Sur la chaude question des nitrates, le nouveau président a montré qu'il s'inscrivait dans la ligne dominante : « Ces contraintes génèrent un ras-le-bol des gens. On est dans un climat de suspicion. Il nous faut des actes qui aillent dans le bon sens ».
A part ça, la chambre, confirmée dans « son rôle d'alerte des pouvoirs publics », compte répondre par l'installation des jeunes (80 réalisations en 2012) aux nombreux départs à la retraite sur la période 2013-2016. « A nous de mettre en place le climat le plus favorable », avec l'aiguillon des JA qui « nous proposent justement d'anticiper le phénomène ».
C'est aussi la chambre qui alertera en amont des plans locaux d'urbanisme les collectivités locales, « afin de faciliter le développement d'exploitations souvent confrontées à la perte récurrente de terres agricoles ».


http://www.lanouvellerepublique.fr

mardi 12 mars 2013

ELECTIONS CHAMBRES D’AGRICULTURE


La CFDT reste 1ère organisation syndicale sur les deux collèges salariés dans le département des Deux-Sèvres. Elle obtient 44.57% des voix dans le collège 3A, celui de la production agricole et 34% des voix dans le collège 3B, celui des groupements professionnels agricoles. Dans chaque collège nous obtenons 3 postes sur 4. 
Ce résultat nous permet d’être présents au bureau départemental  de la Chambre d’Agriculture, ainsi qu’au bureau de la Chambre Régionale.
Nous continuerons à défendre nos 4 axes d’action que sont l’emploi, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et la protection sociale pour tous avec du dialogue social en faisant des propositions concrètes et réalisables.
La CFDT pèsera dans les négociations locales avec les employeurs : commission mixte, association pour le développement de l’emploi et la formation.
Nos élus(e)s défendront l’économie agricole et agroalimentaire pour des emplois durables et de qualité.
Bravo aux militants pour leurs investissements dans cette campagne électorale et pour leurs pratiques syndicales dans l’entreprise et sur le terrain.