samedi 25 octobre 2014

[Groupama] Lettre ouverte aux Directeurs Généraux des entreprises adhérentes à l’Unité de Développement Social GROUPAMA (UDSG) et à son Président

Le 22 octobre 2014, 

Le  31 juillet dernier, la Direction Générale de notre Groupe se félicitait des bons résultats du premier semestre 2014. Les salariés, acteurs au premier plan de ces bonnes performances pouvaient, en toute légitimité, espérer une négociation salariale nationale de bonne tenue, susceptible de leur faire oublier les mesures unilatérales minimalistes qui avaient prévalu en 2012 et 2013.

A l'issue de cette négociation, force est de constater que l'embellie de GROUPAMA, pourtant largement médiatisée,  ne profitera pas  à celles et ceux qui ont pourtant payé un lourd tribut à la crise qu'a traversée notre Groupe.
Lors des commissions nationales de négociation qui se sont déroulées les 9 et 22 octobre, les délégations syndicales ont assisté à un simulacre de négociation. La délégation employeur s'est bornée à mettre en exergue la crise économique, le manque de croissance, la faiblesse du marché de l'assurance sans faire référence aux bons résultats du premier semestre, sans indiquer que les entreprises du périmètre UDSG avaient bénéficié de plus de 14 millions d'euros au titre du CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi) ni que ces aides allaient se cumuler en 2015 avec celles du Pacte de Responsabilité.
Les différentes propositions de revalorisations collectives des salaires exprimées par nos organisations n'ont pas retenu l'attention des employeurs qui, il est vrai, ont pris la fâcheuse habitude de ne pas écouter les représentants des 17 000 salariés du pôle mutualiste.

En effet, depuis plusieurs mois nous constatons que,  dans les différentes entreprises du périmètre UDSG, le dialogue social se détériore, que des engagements pris et des accords signés ne sont pas respectés.
Ce délitement du dialogue social se double d'une dégradation généralisée des conditions de travail, d'une diminution des emplois dommageable pour la qualité de service rendu à nos sociétaires et clients, d'une multiplication des situations préjudiciables à l'intégrité et à la santé des salariés. 

Si nous nous adressons solennellement à vous aujourd'hui, c'est pour vous faire prendre conscience que nos entreprises ne pourront achever leur redressement sans une meilleure redistribution des richesses produites, sans une meilleure considération des salariés et de leurs représentants, sans une reconnaissance collective du  travail fourni.

Jamais une entreprise de services ne fonctionnera et ne se développera sans les compétences, les efforts et la motivation de ses salariés.
GROUPAMA ne déroge pas à ce constat.
Les salariés ont largement payé les errances des dirigeants du Groupe, leurs erreurs politiques et leurs choix stratégiques. 
Il vous appartient de manière urgente de prendre les salariés en considération et d’agir partout :
pour des revalorisations collectives de salaires décentes, qui doivent concerner l’ensemble des salariés ;
pour l’amélioration des conditions de travail ;
pour le retour à un dialogue social respectueux et responsable.

Les organisations syndicales sollicitent, d’urgence, une rencontre commune avec le Président de l’UDSG accompagné d’une délégation de Directeurs Généraux.

Dans cette attente,

Recevez nos meilleures salutations.

Les organisation CFDT -  CGT - FO - CFE.CGC - UNSA

jeudi 23 octobre 2014

[Gastronome Industrie Sevrienne,] La position de la CFDT Gastronome suite à l’annonce de la fermeture du site de Luché Pringé

L’agroalimentaire connaît depuis plusieurs années des restructurations, avec des fermetures de sites dans de grands groupes : DOUX, GAD, GLON, IMPERIAL TABACO… 

Dans cette période où l’agroalimentaire est particulièrement touchée par la crise et au désarroi de la CFDT Gastronome, nous nous n’attendions pas à une telle annonce brutale. La direction de GASTRONOME confirme à ce jour, que son plan de redressement comprend la fermeture d’ici Juin 2015 du site de Luché Pringé, site faisant partie de sa filière dinde avec 165 emplois supprimés sans compter les emplois indirects menacés.
La CFDT a réaffirmé, à la direction du groupe GASTRONOME, être choquée et indignée de la décision prise. L’annonce d’un tel projet de fermeture inquiète fortement les salariés des autres sites. 

D’autant plus, la CFDT ne comprend pas l’annonce du projet de fermeture du site de Luché Pringé,  annonce contradictoire « où » dans la presse écrite du 27 Juin 2014 dernier, le groupe agroalimentaire GASTRONOME se voulait être rassurant en pérennisant cent emplois cette année dans le Bocage Sévrien. Il prévoit, en outre, d’investir 7,5 millions d’euros sur le site de Nueil-les-Aubiers, et d’y créer 40 postes dès janvier 2016 dans les Deux- Sèvres (79).
participants

Ceci étant dit, GASTRONOME détruit aussi de l’emploi face à cette restructuration.

La CFDT a demandé donc la remise en place de la commission GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) au plus vite, car pour la CFDT il est souhaitable de connaitre l’évolution stratégique de l’entreprise à 3 ans et + et les conséquences sur nos emplois dans nos filières afin d’anticiper l’employabilité des salariés ; au cas, ou d’autres difficultés viendraient, à plus ou moins long terme, menacer nos emplois.
La CFDT sollicite la direction de s’engager humainement et financièrement  sur un accompagnement décent des salariés, vers des mutations appropriées,  recherches de postes, de favoriser la formation professionnelle au lieu de licencier.

Réunie en intersyndicale, la CFDT majoritaire dans le groupe, ne rejoindra pas la position de la CGT lors de débrayages prévus sur leurs sites au détriment des emplois.


lundi 13 octobre 2014

[SGA 79 Média] La CFDT défend l’emploi chez Marie Surgelés

L’entreprise Marie Surgelés c’est plus de 600 salariés répartis sur 3 départements : l’usine de Mirebeau dans la Vienne, l’usine de Chacé dans le Maine-et-Loire et l’usine d’Airvault dans les Deux Sèvres.
Au printemps 2014, dans un contexte tendu économiquement et socialement dans la filière des plats cuisinés les employeurs de l’entreprise ont dénoncés les accords collectifs. Des négociations difficiles s’engagent ensuite avec pour revendications CFDT de rediscuter des droits collectifs des salariés mais aussi d’obtenir des garanties concernant l’emploi.
Depuis la rentrée, La Direction fait le forcing pour obtenir une signature sur le projet d’accord. Les salariés divisés et inquiets pour leur avenir font pression pour ou contre cette signature.

Contrairement à la mention faite dans les journaux locaux du samedi 4 octobre par la CGT, à ce jour la CFDT n’a pas signé les accords. La CFDT demande la réouverture des négociations pour garantir le maintien des emplois dans le temps, le CICE, argent public n’est pas seulement destiné à l’investissement.
Au-delà de la remise en cause des acquis sociaux, la Direction générale du groupe devra aussi clairement s’engager en faveur de l’employabilité des salariés de Marie Surgelés.

Michael Amadis, Annick Herault, Emmanuel Cussonneau : secrétaires généraux des syndicats agroalimentaires des départements 86, 79 et 49.

Contacts : AMADIS michael 06 88 55 48 44 michael.amadis @wanadoo.fr ; Annick Herault 06.75.03.81.63

herault.annick@wanadoo.fr; Emmanuel Cussonneau e.cussonneau@fga.cfdt.fr

mercredi 8 octobre 2014

[SGA 79 Média] La CFDT travaille sur le site de Thouars

Le maintien de l’emploi sur Thouars reste toujours une priorité pour la CFDT, alors que l’expertise économique laisse à penser qu’on ne peut pas exclure que l’activité Traiteur fasse l’objet d’une cession un jour ou l’autre.

Pour ces raisons la CFDT poursuit son travail d’amélioration dans le contenu du PSE en faisant des propositions remises à la Direction: 

 Indemnité supra-légale 20000€/salarié ;

 Durée de la cellule de reclassement 12 mois ;

 Rémunération lors du congé de classement 100% du salaire brut global.

 Protection sociale : maintien des garanties santé et prévoyance avec une prise en charge de l’entreprise de la cotisation patronale et salariale sur une durée de 24 mois ; 

 Budget formation : 145000€ hors DIF ;

 Aide à la création d’entreprise : 8000€ ...

A la demande de la CFDT, la Direction Générale de Maisadour recevra une délégation au siège social du groupe à Haut Mauco le 24 octobre 2014.

Compte tenu de l’engagement de la Direction, la CFDT poursuivant le dialogue social, ne s’est pas engagée dans le mouvement du 6 octobre à Haut Mauco, ni à Thouars. Dans cet état d’esprit la CFDT fera le nécessaire pour améliorer les conditions du PSE. 

L’équipe syndicale reste à votre écoute.

Contacts : Piolet-Drapeau Nathalie-Déléguée Syndicale CFDT- 06.83.80.25.21
 Hérault Annick-Secrétaire Agroalimentaire 79- 06.75.03.81.63

vendredi 3 octobre 2014

[SGA 79 Média] Intervention Delpeyrat Traiteur Thouars (20/09/2014)

Depuis l’annonce du PSE fin juillet, les salariés de Delpeyrat Traiteur Thouars n’ont cessé par l’intermédiaire de leurs élus de rencontrer les différents acteurs du territoire : élus politiques, Conseil Régional, Direccte, Maison de l’emploi…., des débrayages ont eu lieu en soutien à leurs camarades élus CE/ CHSCT en négociation sur les livres 1 et 2, la majorité des salariés se sont mis en grève ces 3 derniers jours.
La revendication est claire : « Maintien de l’emploi dans le Thouarsais ».
Nous restons déterminer malgré l’intransigeance d’une Direction qui ne fait qu’appliquer sa stratégie financière, sans s’occuper du devenir de ses salariés.
Oui Messieurs les Directeurs financiers du groupe coopératif Mais Adour, vous avez depuis 5 ans retirés progressivement toute la valeur ajoutée de Thouars vers Agen sans donner d’explication, les salariés vous ont fait confiance en acceptant des conditions de travail pénibles. Aujourd’hui, vous poursuivez en supprimant 68% de l’effectif sans vous préoccuper de l’employabilité des salariés demain et vous poursuivez avec le retrait d’un outil de production jeudi dernier.
Vous agissez sans transparence financière, quelle utilisation du CICE, quelle rentabilité par site, vous annoncez la possibilité de reclasser les 58 salariés sur Agen, aujourd’hui le nombre a diminué…
Une rencontre est demandée avec le Président du Directoire Mais Adour, rencontre refusée selon un planning trop chargé. Quel manque de responsabilité pour un groupe coopératif !
Devant ces comportements inacceptables où seul la finance compte, où l’humain n’est pas considéré, les salariés poursuivront leurs actions.


La CFDT demande au groupe Mais Adour de prendre ses responsabilités en anticipant ses restructurations, on n’achète pas une activité traiteur avec son personnel, en transférant les outils sur un autre site et en licenciant le personnel dans les 5 ans.

La CFDT demande au groupe Mais Adour d’assurer la sécurisation de ses salariés en les formant pour développer leur employabilité.

La CFDT demande au groupe Mais Adour de préserver les emplois localement, c’est essentiel pour les salariés, leur vie sociale et familiale est ici. L’activité économique doit être maintenue dans le territoire. 

La CFDT restera présente auprès des salariés pour la défense du PSE et leur accompagnement dans l'emploi. 

[Eurial Soignon] Poste salage : où l’on voit que les accidents c’est inacceptable, se casser les épaules et le dos est toléré

Nous avons alerté à plusieurs reprises sur le risque de Maladie Professionnelle au niveau du poste salage, suite à la mise en place d’un nouvel équipement qui devait améliorer les conditions de travail. 

En mai nous avons fait passer un questionnaire afin de pouvoir remonter des éléments concrets. Quatre personnes du groupe de compétences ont accepté de répondre, ce qui nous a permis de mettre la direction face à la réalité et face à ses responsabilités : Nous avons envoyé un bilan de ce questionnaire à la direction le 10 juin, et sur la base des déclarations des salariés nous avons indiqué que le risque de maladie professionnelle était important, notamment au niveau de l’épaule des opérateurs. Etant donné l’attente du personnel, et les plaintes, nous avons demandé que soit donnée une vue d’ensemble aux opérateurs, sur un calendrier pour des améliorations sur le poste.

Nous avons remis ce point à l’ordre du jour du CHSCT du 10 septembre, pour discuter de ce point avec le médecin du travail, à qui nous avons communiqué les éléments d’infos que les salariés ont transmis en répondant au questionnaire.

En effet, la réponse de la direction au principal problème rencontré par les salariés, à savoir l’utilisation d’une perche pour le grattage des bacs, est inexistante. Dire qu’on cherche une solution n’est pas une réponse acceptable : En matière de sécurité, l’obligation de la direction n’est pas une obligation de moyens, c’est une obligation de résultat. D’autant qu’il ne s’agit pas d’une machine ancienne, mais d’un équipement tout neuf, pour lequel le cahier des  charges spécifiait bien que l’ergonomie du poste était un élément important.

Clairement, la direction n’est pas crédible lorsqu’elle parle de priorité à la sécurité. Ce qui compte, c’est le paraître, la mesure qui ne coûte pas cher, le court terme : mettre des gilets jaunes sur le parking, faire garer les gens dans un sens et pas dans un autre. Effet sur la sécurité : aucun. Les maladies professionnelles sont moins visibles, coûtent moins cher à l’entreprise. Mais la santé des salariés est souvent engagée à plus long terme que dans les cas d’accidents.

Voilà pourquoi le dossier n’avance pas, alors que la CFDT a fait le boulot à la place de l’entreprise pour aller recueillir concrètement le ressenti des salariés sur les effets de la nouvelle machine sur leurs conditions de travail.