mercredi 13 février 2013

[FGA Média] Affaire de la viande de cheval


Sans préjuger de la nature exacte des responsabilités incombant aux différentes entreprises concernées par l’affaire des lasagnes de cheval, la FGA-CFDT condamne la tromperie faite aux consommateurs. Elle souhaite néanmoins que l’amalgame ne soit pas fait entre toute une industrie qui met l’accent de plus en plus sur la qualité de ses produits, la qualité sanitaire des aliments etc. (notamment par la mise en place de normes sanitaires drastiques et de contrôles effectués par des salariés qualifiés à tous les niveaux de fabrication), et une ou des entreprises (la justice  déterminera lesquelles) qui semblent avoir des pratiques frauduleuses.

Cette affaire remet en lumière trois revendications que la FGA-CFDT porte depuis maintenant plusieurs années.


1/ L’étiquetage sur l’origine des matières premières des produits transformés :
L’origine des matières premières principales contenues dans les produits transformés doit être connue des consommateurs qui doivent pouvoir choisir en connaissance de cause ce qu’ils souhaitent consommer. Le « Fabriqué en France » estampillé actuellement sur les produits induit le consommateur en erreur.
Ce qui semble aujourd’hui possible pour les produits élaborés à base de viande doit être étendu à l’ensemble des plats cuisinés.

2/ Un droit d’alerte et de retrait pour les salariés :
Un salarié témoin de pratiques douteuses, de dysfonctionnements… mettant en cause la qualité sanitaire des aliments doit pouvoir les dénoncer sans craindre de perdre son emploi. Pour cela, Comme pour les conditions de travail, un droit d’alerte et de retrait doit pouvoir  s’appliquer.  L’exercice de ce droit doit être accompagné d’une protection des salariés qui y auraient recours,  en bénéficiant notamment d’une protection.

3/ Un contrôle de 1er niveau effectué en toute indépendance : 
Le ministre parle d’un renforcement des contrôles sanitaires. La FGA-CFDT ne peut que s’en satisfaire. Elle rappelle néanmoins son opposition à la tendance actuelle qui est de supprimer les agents de l’Etat  sur les lignes d’abattage pour les contrôles de 1er niveau en les remplaçant  soit par de l’autocontrôle soit par des sociétés privées. Elle considère qu’il revient bien à l’Etat de faire, en toute indépendance ces contrôles de 1er niveau.

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